Ainhoa, enfant de com'

La place des familles à la communauté et celle des enfants de communautaires en particulier ... C'est une longue et douloureuse histoire!

Fondée par des familles, nombreuses sont celles a y avoir vécu de véritables traumatismes, ainsi que de nombreux abus. Le taux de divorce post-communautaire serait ainsi très intéressant à connaître...
Le texte ci-après, donne les pistes qui ont du être suivies par la communauté et en creux toutes les souffrances infligées aux familles, ainsi qu'aux enfants, parfois qualifié "d'enfants communautaires". C'est un texte du Conseil Pontifical des laïcs, organisme du Vatican, chargé un temps de la communauté, rédigé en 2008.

           "Mue par le désir d'aider les familles à mener une vie profondément chrétienne, la Communauté a instauré pour les familles un style de vie un tant soit peu monastique. Dans ce contexte des problèmes plutôt difficiles à résoudre se sont présentés, du fait que la famille est une entité souveraine et une Eglise domestique. Toue famille a des droits et des devoirs précis devant l'Église et devant la société civile. La famille a besoin de sa propre maison, les époux doivent pouvoir bénéficier d'une intimité conjugale en toute circonstance, les enfants doivent pouvoir identifier clairement la figure du père et de la mère de manière précise (dans une lettre de la Communauté nous avons noté avec surprise l'expression "enfants communautaires", ce qui est inadmissible), les temps et les rythmes de vie d'une famille sont différents de ceux des personnes qui vivent une donation complète à Dieu dans le célibat. Par ailleurs les enfants ont besoin de recevoir, de la part de leurs parents, un accompagnement particulier qui favorise une croissance harmonieuse.
             Pour toutes les raisons susmentionnées, les familles ne peuvent pas adopter un genre de vie communautaire du même ordre que les personnes célibataires. Ils doivent avoir une habitation séparée et complètement indépendante. En outre, il est important que les familles puissent exercer une activité professionnelle rémunérée et avec la sécurité sociale prévue par la législation civile de chaque pays. Elles doivent compter sur leurs ressources économiques de façon adapté à la vie familiale."

 

Il était écrit dans les Statuts de 2002, chapitre 2 "Droits et obligations communs à tous les membres », article 2.1 Généralités : 

« Tous les membres de la Communauté, quelle que soit leur condition, s’engagent à vivre l’esprit qui est celui de la communauté et à se conformer aux présent Statuts. Ils tendront donc à vivre la réalité de la primitive Eglise, où les croyants n’avaient qu’un cœur et qu’une âme. A leur exemple, chacun demeurera fidèle à l’enseignement des apôtres et de leurs successeurs, à la communion fraternelle garantie par la pratique de l’obéissance, à la charité envers tous et à l’accueil des pauvres de notre temps, au partage intégral des biens et des ressources et au renoncement à la propriété personnelle, afin de mener une intense vie de prière digne de la vocation contemplative. En retour chaque membre de la communauté bénéficie de la prière et du soutien fraternel de la Communauté tout entière. Il est pris en charge matériellement, aidé dans son cheminement spirituel, et bénéficie de tous les moyens de formation et d’approfondissement que la communauté propose selon les besoins de sa condition de vie, de sa fonction dans la communauté et de son travail, tout ceci selon les présents statuts. »